Islamophobie: ces politiques prêts à tout pour quelques voix

On voit régulièrement dans l’espace médiatique, diverses personnalités politiques venir cautionner et légitimer les attitudes islamophobes des uns et des autres.
En première ligne, des figures connues à droite, voire très à droite, comme Nicolas Dupont-Aignan, Julien Odoul ou encore Jean Messiha.

Mais il faut le dire très clairement, les personnalités de gauche ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit d’essayer de récupérer des voix racistes.

Et la dernière en date n’est autre que Ségolène Royal, qui a pourtant fait campagne sur la lutte contre les discriminations et les quartiers populaires, lorsqu’en 2007, elle briguait la présidence de la république face à Nicolas Sarkozy.

« Je crois que j’aurais quitté la salle » a-t-elle assuré vendredi au micro de Jean-Jacques Bourdin, lorsqu’il s’est agi d’évoquer le coup médiatique orchestré par la députée Anne-Christine Lang, qui a quitté une séance de travail à l’Assemblée Nationale en raison de la présence de Maryam Pougetoux.

L’ancienne figure du Parti Socialiste estime que le port du voile par cette jeune syndicaliste de l’UNEF, relève du « militantisme » et que « l’alerte » aurait dû être donnée à son arrivée au Palais Bourbon.

Oui « l’alerte », comme s’il était question d’un incendie, ou d’un attentat.

L’Islamophobie est devenue une constante, qui transcende l’ensemble des partis politiques, de gauche à droite, en passant par le centre.

Sans craindre que son hypocrisie flagrante ne soit mise sous les projecteurs, Ségolène Royal a, comme d’autres avant elle, posé sa pierre à l’édifice et légitimé la construction des musulmans comme ennemis de l’intérieur.

Avec la présidentielle qui arrive, la course aux voix islamophobes et racistes est donc officiellement lancée!